Le 7ème RMAT au Tchad
A l'origine, la FINUL a été établie en 1978 par le Conseil de sécurité pour confirmer le retrait des troupes israéliennes du sud du Liban, rétablir la paix et la sécurité internationales et aider le Gouvernement libanais à rétablir son autorité effective dans la région. Le mandat de la mission a été ajusté deux fois en raison des développements intervenus en 1982 et en 2000.
Après la crise de juillet/août 2006, le Conseil a décidé que la Force devra contrôler la cessation des hostilités, accompagner et appuyer les forces armées libanaises à mesure de leur déploiement dans tout le Sud et fournir son assistance pour aider à assurer un accès humanitaire aux populations civiles et le retour volontaire des personnes déplacées dans des conditions de sécurité.
https://www.rfi.fr/actufr/articles/080/article_45642.asp
La Force intérimaire des Nations unies au Liban (ou FINUL) a été mise en place par les résolutions 425 et 426 des Nations unies en mars 1978 à l'initiative du général français Jean Cuq, suite à l'escalade de la violence le long de la frontière israélo-libanaise qui avait culminé avec l'invasion du Liban par Israël. Elle fut déployée à l'origine avec 4 000 hommes sur 650 km².
Avec la résolution n° 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies, il a été décidé de renforcer jusqu'à 15 000 militaires le contingent de la FINUL dans le Liban du Sud, dont la moitié seront des Européens. Sa mission sera d'appuyer les 15 000 soldats de l'armée libanaise, pour former une zone tampon entre le Liban et Israël.
Mission.
Selon les résolutions 425(1978) et 426(1978) du Conseil de sécurité en date du 19 mars 1978, la FINUL a été établie pour :
- confirmer le retrait des troupes israéliennes du sud du Liban;
- rétablir la paix et la sécurité internationales;
- aider le Gouvernement libanais à assurer le rétablissement de son autorité effective dans la région.
Selon la résolution 1701 (2006) du Conseil de sécurité en date du 11 août 2006, décide que la Force devra:
- contrôler la cessation des hostilités;
- accompagner et appuyer les forces armées libanaises à mesure de leur déploiement dans tout le Sud, y compris le long de la Ligne bleue, pendant qu'Israël retire ses forces armées du Liban;
- coordonner ses activités relatives à l'exécution du paragraphe ci-dessus avec les gouvernements libanais et israélien;
- fournir son assistance pour aider à assurer un accès humanitaire aux populations civiles et le retour volontaire des personnes déplacées dans des conditions de sécurité;
- aider les forces armées libanaises à prendre des mesures en vue de l'établissement de la zone mentionnée d'un dispositif de sécurité qui empêche la reprise des hostilités, notamment l'établissement, entre la Ligne bleue et le Litani, d'une zone d'exclusion de tous personnels armés, biens et armes, autres que ceux du Gouvernement libanais et des forces de la FINUL déployés dans la zone;
- aider, sur sa demande, le Gouvernement libanais à sécuriser ses frontières et les autres points d'entrée de manière à empêcher l'entrée au Liban sans son consentement d'armes ou de matériel connexe.
Missions de la FCR
• une réserve d’intervention
La FCR est la force de réserve du général commandant la FINUL. Elle est en mesure d’appuyer les autres bataillons de la FINUL. Elle est dotée de capacités uniques sur le théâtre, en termes de détection d’aéronefs ou de projectiles. Basée à Dayr Kifa, elle est le principal moyen de réaction, de dissuasion et de coercition de la FINUL. Robuste, souple et réactive, elle constitue une véritable force au service de la paix au Sud Liban.
• coopération étroite avec les FAL
Afin de favoriser la montée en puissance des forces armées libanaises (FAL), la FCR mène chaque jour des missions d’observation et de reconnaissance, de jour comme de nuit, lors de patrouilles conjointes.
Depuis février 2012, la FCR et les FAL suivent des entraînements communs. Chaque semaine, une section française et une section libanaise travaillent pendant cinq jours les savoir-faire qui leur permettront de remplir leurs missions communes. La FCR sert ainsi de laboratoire à la FINUL dans le domaine de la coopération avec les FAL.
• une force au service de la population
Agissant en étroite collaboration avec les autorités locales, la FCR conduit des actions de coopération civilo-militaire au profit de la population du Sud Liban, notamment dans les domaines de l’aide à la gouvernance, de la santé et de l’éducation.
Témoignage du MCL POIRIER, 1ère CMM, 7ème RMAT.
Ce soldat a été projeté 6 mois au Liban. Il nous a expliqué que sur place un "mini 7ème RMAT" était recomposé avec un commandement, un ECM, un RDC, un chef d'atelier et une section approvisionnement.
Le logement au Liban est assez confortable, en bungalow avec des petites chambres pour 2 à 4 soldats. Pour apprécier l'OPEX, il faut savoir vivre e, collectivité.
Monter la garde est très important, elle se fait en rotation 2'h sur 24h. Sinon une journée de travail ressemble à une journée ordinaire 8h-12h / 13h-17h (18h). Parfois quand il y a une urgence, les soldats peuvent travailler toute la nuit car les véhicules doivent toujours pour des raisons de sécurité être opérationnels. Le sport en OPEX est quoitidien.
- Le convoi en OPEX:

Crédit : EMA/ armée de Terre
Une unité combattante part avec une un élément léger d'intervention qui suivent les unités de combat pour pouvoir agir en cas de panne. Les réparations se font sur la zone de combat si ces dernières sont inéfrieures à 15-20 minutes car sinon c'est trop dangereux. Dans le cas contraire, le véhictle est attelé, ramené au camp et la procédure "traditionnelle" est suivie. Crédit : EMA/ armée de Terre
Crédits: Armée de terre / EMA